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Aux origines du gaspillage alimentaire : le jour où le poisson est devenu rectangulaire...



Ca claque comme titre… Mais sérieusement, pourquoi avons-nous inconsciemment accepté le fait de gaspiller alors que nos parents ou grands parents nous ont appris tout l’inverse ? Des histoires de famine et d’après-guerre qui nous faisaient culpabiliser de ne pas finir nos épinards, ça ne vous dit rien ?...

Eric Birlouez, ingénieur agronome et sociologue l’explique très bien. Nous tolérons le gaspillage alimentaire parce que la nourriture est devenue « gaspillable ». Elle a perdu de sa valeur. On a oublié que l’alimentation permet de survivre. On ne se demande plus si on va manger, mais qu’est ce qu’on va manger… Et pour le coup, la société de consommation, l’hyperchoix, a fait baisser la valeur de la nourriture. Sa valeur marchande, mais aussi sa valeur symbolique : trop de choses que nous mangeons sont complètement déshumanisées… Regardez, il y a encore un demi siècle, un français sur trois travaillait dans l’agriculture. Aujourd’hui, ils ne sont plus que 3%.... Qui connaît encore un agriculteur ? La preuve, ils doivent passer à la télé pour trouver avec qui se marier !

En plus, dans les process de production, tout s’est automatisé. Les robots ont remplacé les hommes… ah ça nous faisait marrer dans l’Aile ou la cuisse de De Funès, mais maintenant que la réalité a dépassé la fiction, c’est beaucoup moins drôle. Alors on jette, sans remord, sans regrets... On se demande ce qu’on mange, on s’interroge sur ce que les industriels ont mis dans nos assiettes (questions que vous n’osiez pas poser à votre grand-mère quand elle cuisinait son pot au feu avec les légumes du jardin) … et ces produits indeterminés, sans identité, sans histoire, ni valeur, qui nous font presque peur tant leur provenance et mode de culture est flou, ça ne nous gêne pas de les jeter, et parfois même, ça nous soulage…

Si les solutions et les initiatives sont de plus en plus nombreuses pour lutter contre le gaspillage, les meilleures solutions sont en amont. On le dit toujours chez Framheim : le meilleur déchet, c’est celui qu’on ne produit pas ! ®. Alors avant de se demander ce que nous pouvons faire de nos déchets, redonnons sa valeur à notre alimentation. Framheim aide les restaurateurs à repenser leur carte, leurs approvisionnements et leur communication pour lutter contre le gaspillage alimentaire. Rejoignez-nous !


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